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#107 : Changement d'attitude

Ally est chargée de s'occuper d'une femme juive qui veut poursuivre son rabbin car celui-ci ne veut pas lui accorder le divorce sans l'accord de son mari, mais le malheureux est dans le coma! Pendant ce temps, Georgia est mutée car la femme de son patron est jalouse mais elle décide de ne pas se laisser faire...

 

Popularité


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Titre VO
The attitude

Titre VF
Changement d'attitude

Première diffusion
03.11.1997

Plus de détails

Réalisation : Michael Schultz| Ecriture : David E. Kelley

Guest stars : Brooke Burns (Jennifer Higgin), Jason Blicker (Rabbin Stern), Brenda Vaccaro (Karen Horwitz), Andrew Heckler (Jason Roberts), Steve Vinovich (Jerry Burrows). 

Tribunal de Boston - Un couloir.

JR: C'est dans la poche. On avait des arguments de choc. Ils se sont pris une grande claque.
AMB (à RR): Oh ! C'est encore lui. Regarde.
RR: Il est ici tout le temps puisqu'il est avocat général.
AMB: Oui alors justement je peux savoir pourquoi tu ne me le présentes pas ?
RR: Je suis d'accord pour te le présenter...
JR: Excusez moi.
RR: Mais comment veux tu que je te le présente sans qu'il se rende compte que je te le présente ? (Arrivée de l'ascenseur, les portes s'ouvrent) Ce n'est pas de la tarte.
AMB: Tu n'as qu'à m'inviter à un pot de ton cabinet.
RR: T'inviter à un pot ? Nous ne faisons jamais de pot ici, pas de chance. Bouge pas, il vient vers nous. Surtout ne le regarde pas. Il est là.
AMB: Il va prendre l'ascenseur avec nous ?
RR: Empêche l'ascenseur de se fermer discrètement.
AMB: Dis moi comment ?
RR: Fais vite.
Les portes se referment sur AMB. Cela empêche effectivement leur fermeture. AMB tombe.
RR: Ca fera l'affaire.
JR: Est-ce que ça va ?
AMB: Oui, merci. Ca va aller.
AMB se relève.
JR: Vous êtes sûre que ça va ?
AMB: Oui. Il m'a juste tapé dans l'œil... l'épaule.
JR: Ah Renee.
RR: Salut Jason, voici Ally McBeal. (à AMB) Jason Roberts.
AMB: Bonjour.
JR: Enchanté. En réalité, je sais qui vous êtes.
AMB: Vous savez qui je suis ?
JR: Oh je n'ai entendu que du bien. Je vous ai vue lors d'une audience et on m'a renseigné.
RR: Oh. Avec Ally on habite ensemble.
JR: Ah oui ?
RR: Oui oui. On est copines et célibataires.
JR: Et oui, les grandes villes ne se prêtent pas toujours aux rencontres.
AMB: C'est bien mon avis.
L'ascenseur s'ouvre.
RR: Ah ben tiens me voilà arrivée à mon étage. Alors ma chérie, à tout à l'heure. A moins que tu n'aies prévu autre chose pour ce soir.
RR sort de l'ascenseur, les portes se referment.
JR: Vous allez tout en bas c'est bien ça ?
AMB: Euh oui. Tout en bas, oui. C'est exactement là que je vais.
Silence.
JR: Ally ?
AMB: Oui ?
JR: Ca vous dirait de dîner un soir avec moi ?
AMB: (pense) Dieu soit loué. (parle) Oui.
JR: Ce soir ?
AMB: Euh.. ce soir je suis... avec plaisir.
L'ascenseur s'ouvre.
JR: Je vous téléphone.
AMB: Génial.
JR: Je vous téléphone cet après-midi.
AMB: Ca baigne.
AMB sort, les portes se referment sur AMB à nouveau.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

EV: Ce serait une erreur monumentale. Rentrez chez vous pour vous refaire une beauté, ce serait avouer qu'il est supérieur. Il vous roulera dans la farine.
AMB: Mais ce tailleur n'est pas très saillant.
EV: Il vous a invité dans cette tenue, alors ça va aller. Est-ce que vous vous tachez beaucoup dans la journée ?
AMB: Je n'ai jamais fais attention. Est-ce que je me tache, Elaine ?
RF: Ally ?
AMB sursaute.
AMB: Richard.
EV: Je vous ai déjà dit vingt fois de ne pas la faire sursauter comme ça.
RF: Je m'impose. C'est dans ma nature.
AMB: Oui bon. De quoi as tu besoin ?
RF: Nouveau cas, petit mais plein de promesses bien sûr. Karen Horwitz, charmante, riche héritière, poursuit son rabbin. Je lui ai dit que tu l'aiderais.
AMB: Elle attaque son rabbin ? Mais enfin pourquoi ?
RF: Je n'entre pas dans les questions juridiques. Elle vient vers 10 heures. Bon merci. Oh... C'est tout ce que j'ai à dire.


Cabinet Burrows - Bureau de Jerry Burrows.

GT: Que se passe-t-il ?
JB: (gêné): Georgia, je suis dans une mauvaise posture. Il s'agit de ma femme, Robbie.
GT: Oui ?
JB: Que nous travaillons ensemble la préoccupe.
GT: Euh pardon ?
JB: C'est une femme anxieuse, je n'y peux rien. Ses craintes ne sont évidemment pas justifiées. Mais seulement voilà, elles n'en sont pas moins réelles.
GT: Qu'est-ce que moi j'ai à faire là-dedans ?
JB: En droit pénal j'ai la chance d'avoir neuf associés, mais je n'ai qu'une seule femme. Et pour satisfaire aux obligations du mariage, on se doit d'être accommodant avec son conjoint qu'on ait des torts ou non. Alors je vais vous affecter au département du droit des affaires.
GT: Vous allez m'affecter ?
JB: Oh si vous préférez le fiscal ou l'immobilier, ça peut s'arranger.
GT: Je suis avocate à la cour.
JB: Je suis désolé.
GT: Vous êtes désolés. Votre... votre femme est d'une jalousie maladive. C'est à moi d'en faire les frais et vous êtes désolés ?


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

AMB: Je ne cherche pas à vous offenser Madame Horwitz mais.. Je ne comprends rien à toute cette histoire.
KH: Pourtant c'est d'une clarté. Mon ex-époux est dans le coma.
AMB: Oui, ça je l'ai compris maintenant. Mais pourquoi attaquer votre rabbin, Madame ?
KH: J'ai pris la décision de me remarier dans trois semaines. Je suis amoureuse comme jamais je n'ai été amoureuse de ma vie.
AMB: Ah... Ménistraf.
KH: Vous voulez dire Maseltov, merci. Je vais vous dire mon problème. Juridiquement je suis légalement divorcée d'Ira. Mais selon la religion juive, je suis toujours sa femme. Il a été renversé par un bus avant notre divorce religieux. Sans cette autorisation qui délit quelqu'un d'une promesse, en quelque sorte, la religion juive m'interdit d'épouser un autre homme. Vous m'avez suivie ? Ca ne me dérange pas de me répéter.


Cabinet Cage / Fish et associés - Le hall.

BT: Bon mais si tu refuses ?
GT: Jerry n'a pas pris la peine de me demander mon avis. Oh non, il m'a mutée en me disant: "je suis désolé".
Billy bouscule Jennifer ("la bombe du courrier").
BT: Je suis désolé.
JH: Ce n'est rien.
Georgia tire Billy par le bras et l'emmène dans son bureau.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Billy Thomas.

BT: Aie ouh. Georgia, c'est douloureux.
GT: Oui je sais. J'en suis malade rien que d'y penser. Est-ce que j'ai mes chances d'après toi ?
BT: C'est toi la spécialiste du sexisme, ma chérie.
GT: Je garde mon salaire. Je suis toujours là. Je suis mutée c'est tout. Je n'ai jamais subit de harcèlement sexuel. Les locaux ne sont pas insalubres.
BT: Pourtant tu as été mutée parce que ... Allons voir le génie.
GT: Le quoi ?
BT: John Cage, c'est la star des licenciements abusifs.
GT: Mais il ne m'a pas virée.
BT: Et alors, les mêmes lois doivent s'appliquer, non.
GT: C'est dingue. J'arrive pas à y croire. Mais comment il a pu me faire ça. C'est hallucinant.
BT: Bon, c'est sans fondement, il n'y a pas de doute. Mais il y a... il y a quelques semaines, c'est toi qui voulait qu'Ally soit mutée ailleurs. Souviens-toi.
GT: C'était différent.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

AMB: Allez-y percez le?
EV: Je ne veux pas le percer maintenant, il enflerait. Et avoir un pore dilaté au premier rendez-vous, c'est atroce. Parfait. Je l'ai amoindri.
AMB: Ca veut dire quoi amoindri, Elaine ?
EV: Je viens de diminuer votre bouton. Il est moins gros. Sa taille est nettement plus petite que petite. Vous savez quel mot Richard emploierait ? "C'est aujourd'hui un petit bouton diminimus, je vous trouve fabuleuse".
RF entre sans frapper.
RF: Ca a été avec Karen Horwitz ?
AMB: Oui on n'a pas d'arguments pour une action en justice mais on progresse. Le rabbin est disposé à me voir. J'ai rendez-vous avec lui ce matin à la synagogue.
RF: Bien. (à EV) Et vous, qu'est-ce que vous faites ?
EV: Ally est de sortie ce soir. Je minimise quelques imperfections.
RF: Oh très bien.
RF sort du bureau et ferme la porte.
EV: Ah je suis très douée.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de John Cage.

BT: Oui on peut lui faire un procès mais voilà les préjudices ne sont que des spéculations.
GT: Et j'ai pas envie de l'attaquer parce que après tout j'adore ce cabinet et j'ai peur des répercussions.
BT: Ce qui me fait penser qu'un entretien en privé avec ce monsieur Burrows est tout indiqué.
GT: En employant la force, on en tirera rien. Je connais Jerry.
BT: L'approche de la main de fer dans un gant de velours est meilleure. Et jamais personne ne vous a égalé à ce jeu là. On prend un rendez-vous ?
JC: Vous pouvez. Mais il faut tout d'abord que vous alliez lui parler. Dites-lui que vous voulez régler ça à l'amiable. Bien entendu vous n'allez pas résoudre l'affaire, mais je ne le veux pas armé d'une vive hostilité. Et puis ensuite je l'approcherai.


Synagogue de Boston.

AMB: Est-ce que vous ne pourriez pas... - comment dire ? - oublier cette règle pour une fois ?
RS: Est-ce que je pourrais oublier cette règle pour une fois ?
AMB: Je... je n'irai pas à l'encontre de votre religion mais je crois que vous devriez faire une exception.
RS: Nous ne faisons pas ça. Nous ne changeons pas notre foi afin de nous rendre plus populaires.
AMB: Il est inutile de vous montrer dédaigneux.
RS: C'est vrai. Pardonnez-moi. J'aimerai qu'il n'y ait plus jamais personne qui vienne me demander d'accommoder le Judaïsme à son goût.
AMB: Oh pardon. Toutes mes excuses mais désolé voilà. Supposons que je puisse vous démontrer qu'il prévoyait de luis accorder le divorce. Ce qui est exact. Et qu'il a été heurté par un bus avant d'en avoir eu le temps.
RS: J'ai peur que cela n'avance pas à grand chose.
AMB: Pourquoi ? Ces braves gens veulent se marier, on leur interdit. Non vraiment cette règle est idiote, je suis désolée de vous le dire.
RS: Vous êtes venu dans mon temple pour traiter nos lois d'idioties ?
AMB: Et bien... c'est exact. Je trouve ça injuste. Si deux personnes sont amoureuses et veulent se marier, elles doivent y renoncer à cause de cette règle, c'est une idiotie. Et je me moque que vous ayez la Torah et une bande de jeunes Oupallas pour me faire peur.
RS: Oupallas ?
AMB: Bon mais si ça s'était passé pour votre famille. Imaginons un instant que son premier mari soit un légume. Et bien vous ne seriez pas marié là. Ca serait injuste.
RS: Je ne suis pas marié.
AMB: Ca ne m'étonne pas.
RS: Pardon ? Je dirais que vous êtes une mégère et c'est tout.
AMB: Mégère ?
RS: Vous débarquez ici, vous insultez le Talmud et vous m'insultez.
AMB: Quel genre de rabbin êtes vous pour me traiter de mégère ?
RS: Vous me contraignez à vous obliger de quitter ces lieux.
AMB: Parce que je suis une mégère ? Dieu aurait de la haine pour les mégères ?
RS: Sortez d'ici.
AMB: Je vais vous dire une bonne chose. Que vous portiez ce truc sur la tête ainsi que cette écharpe de laine ne vous donne pas le droit d'être vicieux.
RS: Vicieux ?
AMB: Oui vicieux. Vous n'êtes qu'un vicieux parfaitement. Quant à moi, je vais écrire une lettre.
AMB sort de la synagogue.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

RR: Tu as insulté un rabbin ?
AMB: J’ai l’air d’une bigote. C’est que c’est tellement injuste cette histoire...
EV: Vous êtes prédisposée à des réactions excessives dès qu’il s’agit d’une affaire de cœur.
AMB: Merci Elaine.
EV: Karen Horwitz a téléphoné; elle arrive.
AMB: Oh génial ! Qu’est-ce que je peux lui dire ? Oh oh... Je suis marquée ?!?! Vous m’avez marquée.
EV: C’est inexact.
AMB: C’est rouge ici, regardez !
EV: J’y suis pour rien.
AMB: Oh oui c’est un pur hasard si mon visage est rouge exactement où vous avez minimisé un petit bouton. Regardez, c’est ça que vous appelez "plus petit que petit", hein ?
RR: Calme-toi Ally.
AMB: Comment ça calme-toi ? Je ressemble à Gorbatchev. Je suis invitée à dîner ce soir par un jeune homme charmant et je ressemble à un président mort de Russie. Ca alors c’est bien ma veine.
RF: La ligue anti-diffamation m’a téléphoné. Tu as disjoncté chez un rabbin ?
AMB: Est-ce que j’ai disjoncté ?!?
Richard Fish entre sans frapper.
RF: Tu aurais pénétré dans sa synagogue gonflée d’antisémitisme.
AMB: Qu’est-ce qu’il a été inventer ? J’ai critiqué une toute petite règle comme ça. Et qui représente tout pour Karen Horwitz. Et... Je suis désolée. Bon bien sûr, peut-être que j’ai exagéré un tout petit peu. Oh je me sens honteuse.
RF:Oh oui ça, ça se voit. Tu rougis à vue d'œil.
AMB: Oh...
EV: Elle rougit pas, c’est son bouton. (RF s’en va) Est-ce que Gorbatchev est mort ?


Cabinet Burrows - Bureau de Jerry Burrows.

JB: Georgia, mettez-vous un peu à ma place. Les enfants eux aussi en souffrent si l’atmosphère familiale est tendue...
GT: Je ne dis pas que je ne ressens aucune compassion. Mais vous devriez peut-être régler d’abord vos problèmes de couple avec elle au lieu de songer à me muter. C’est votre problème, pas le mien.
JB: Non. Attendez, je n’ai pas l’intention de débattre du bien fondé de cette décision. Sur ce chapitre, vous avez gagné. Je veux dire que si le fait d’avoir une belle femme à mes côtés met en danger ma famille, je n’hésite pas une seconde.
GT: J’ai engagé un avocat.
JB: Georgia. J’aurais pu dire que j’avais besoin de vous dans le département du droit des affaires, je ne sais pas. Ou bien que mes associés souhaitaient une diminution graduelle du pénal pour accroître notre notoriété. Non, je voulais vous dire la vérité. Et je l’ai fait que parce que j’ai toujours été honnête avec vous.
GT: Oui et j’admire votre honnêteté, Jerry. Mais selon moi, c’est trop injuste que d’être punie uniquement à cause de vos problèmes de couple.
JB: Et vous allez intenter une action contre moi ?
GT: J’espère que non. Cela dit mon avocat veut vous voir.
JB: Très bien. Très bien.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

RR: Voilà Ally. C’est déjà nettement moins rouge.
AMB: Je sais que non. Il est beaucoup moins voyant parce que je vire au cramoisi quand je pique une colère.
EV: J’ai une mauvaise nouvelle, une bonne nouvelle et une qui risque d’être affreuse. Je vous les donne dans quel ordre ?
AMB: Donnez-les dans cet ordre, je vous écoute.
EV: C’est exactement ce que j’aurai choisi. La mauvaise est que Karen Horwitz est de retour. Elle a la tête de mon chien Pople quand il a eu la rage et qu’il allait se faire piquer. Ca vous requinquera de savoir que Jason Roberts s’intéresse réellement à vous. Bonne nouvelle non ?
RR: Et toc !
EV: Quant à celle qui risque d’être affreuse, c’est qu’il est ici en personne pour que vous lui confirmiez le dîner de ce soir.
AMB: Il est ici ? Je ne peux pas lui parler avec cette tête là.
EV: Je lui dirait que c’est un nouveau test qui sert à évaluer l’amour.
RR: (elle rigole) C’est vraiment très drôle.
AMB: Dites à Karen Horwitz que je la reçois dans une minute, et dites à Jason que je n’ai pas une minute.
EV: Mais enfin voyons, vous n’allez pas le snober ?!?
RR: Tu passes la tête par la porte et tu lui dis que tu es débordée.
AMB: Il va voir mon visage !
RR: Tu le fais en vitesse !!!
Ally passe la moitié de la tête par la porte, sa joue ayant le bouton est cachée à la vue de Jason.
AMB: Jason,
JR: Salut Ally.
AMB: Désolée, je ne peux pas me libérer pour l’instant, je sui en pleine conférence mais... mais je me réjouis d’être à ce soir.
JR: Ob c’est parfait. Et puis si vous voulez je peux passer vous prendre ici disons... 19 heures 30.
AMB: Fabuleux, je vous attendrais.
JR: Ok. A 19 heures 30 alors.
AMB: 19 heures 30. Au revoir.
Ally McBeal referme la porte... sur le nez de Karen Horwitz. Sa vue la surprend. AMB crie de surprise.
KH: Vous avez détruit ma vie.
AMB: Karen je vous en prie, entrez. Elaine, Renee, je vous verrais plus tard.
EV: Vous m’autorisez à rester ?
AMB: Rien que pour cette fois ci ? Non !!!
EV: Antipathique.
AMB ferme la porte.
KH: L’une des raisons pour lesquelles j’ai fait appel à un avocat est que je suis respectueuse des coutumes juives.
AMB: Karen, j’ai essayé très gentiment de persuader ce rabbin...
KH: Et moi on m’a gentiment invité à quitter la synagogue.
AMB: Excusez-moi ?!?!
KH: Il a dit que c’était une chose de lui envoyer un avocat, mais que c’en était une autre d’envoyer une personne qui hait les hommes, et une autre encore bien pire que d’engager une antisémite. Et d’envelopper le tout avec un beau petit nœud dans la peau d’une vieille-fille.
AMB: Il a osé me traiter de vieille-fille ?
KH: Vous voulez peut-être que je pleure sur votre sort ?C’est moi qui ait été expulsée, pas vous.
AMB: Karen, Karen, j’irais parler à ce.. ce.. ce...
KH: Rabbin.
AMB: Rabbin. Non seulement je vous promet que vous réintégrerez la synagogue mais je vous jure que vous allez vous marier comme prévu. Karen, je vous promet solennellement de vous aider.
KH: Ne vous inquiétez plus pour le divorce maintenant. Mon Ira est mort hier soir et je suis libre de me remarier quand je le veux.
AMB: Oh... Il est mort ?
KH: Pendant son sommeil.
AMB: Et bien heu... heu...
KH: Maseltoff ? Oui ma fille, je sais, merci. Mais somme toute j’aimerai quand même pouvoir me remarier dans le temple. Ce qui est difficile quand on est expulsée.
AMB: Je vais convaincre le rabbin Stern. Il me pardonnera et très bientôt cette histoire sera oubliée. C’est une promesse.
Karen Horwitz acquiesce avec un léger doute.


Cabinet Burrows - Bureau de Jerry Burrows.

JR: (ouvre la porte de son bureau) Entrez. Est-ce que vous désirez boire quelque chose ?
JC: Non merci, j’ai dégusté une boisson gazeuse en arrivant ici. Elle m’a désaltérée.
JR: (referme la porte) Parfait. (Montrant une chaise) Je vous en prie. Je sais combien... combien cette situation est délicate. Et je suis prêt à engager ma responsabilité pour que sa carrière dans notre cabinet ne soit pas interrompue. Son avenir ici lui est d’ores et déjà acquis. C’est une brillante avocate. Tout le monde ici vous le dira.
JC: (pause) Je viens de me rendre compte que je suis perturbé.
JR: J’ai essayé pourtant de dire à Georgia que...
JC: (pause) Ce serait déloyal envers vous de négocier dans un état pareil. Je deviens réfractaire aux compromis alors je vous recontacterais.
John Cage sort du bureau.


Cabinet Cage / Fish et associés - Le hall.

BT: Et il est sorti sans rien ajouté ?
GT: Oui. A en croire Jerry. Mais.. mais mais est-ce qu’il est sur terre ?
BT: Le génie ? Aucun doute. Ces méthodes sont différentes c’est tout.
L'ascenseur s’ouvre. John Cage en sort.
BT: John, alors raconte.
JC: C’est un homme intransigeant. Ce ne sera pas très facile.
GT: C’est ce que j’essayais de vous dire.
JC: Georgia, je veux que vous réfléchissiez à ce que vous désirez véritablement.
GT: Je veux reprendre la place que j’occupais.
JC: Je vous en prie, avant de répondre prenez votre temps.
JC s’éloigne vers son bureau.
BT (à GT): Méthodes différentes.


Restaurant à Boston - Une table.

AMB: J’ai donc un deuxième rendez-vous avec le rabbin où je devrais le convaincre d’accepter le retour de Karen à la synagogue. C’est comme ça que je fonctionne. Je peux faire oublier au client leurs embêtements avec des problèmes qui sont beaucoup plus gros. (Elle pense) N’essaye pas de faire de l’humour Ally. Je déteste ton humour.
JR: A la fin du mois elle se sera remariée. Sa vie sera meilleure.
AMB: (pense) Il a le mot avenir écrit sur le front et partout ailleurs. (à JR) Alors, vous a-t-on nommé avocat général dès la fin de vos études ?
JR: Oui presque. J’ai travaillé un an pour le ministère de la justice, ensuite j’ai changé, je voulais plaider. Tenter cette expérience
VS (chante): This guy’s in love with you (Ce garçon est amoureux de toi)
AMB: Qu’est-ce qu’il y a ?
JR: J’étais en train de penser à tout autre chose.
AMB: De penser à autre chose. A propos de la loi ?
JR: Oui ce 10B5, le délit d’initié. Pour certains procès on a quelque fois une telle passion.
AMB: Oh oui et ça nous donne le frisson.
JR porte une feuille de salade à sa bouche. Il se met de la sauce tout autour des lèvres. La chanson de Vonda Shepard s’arrête dans un bruit caractéristique (vinyle qui se raye).
JR: (il ne remarque rien) Je n’ai toujours pas trouvé le moyen de les confondre. Je crois que l’unique objectif de ce genre de cas est probablement d’éviter à tout prix que les jurés ne s’endorment. C’est vrai ce qu’il a de pire pour un avocat général, c’est le sens de la futilité. J'imagine.
AMB: Oh.. oui (pense) Essuie la sauce qui dégouline sur ton menton. (JR s’essuie) Oh Dieu soit loué. (à JR) Euh... vous.. vous avez un peu de...
JR: Ah oh désolé. (Il finit de s’essuyer)
La musique de Vonda Shepard repart.
JR: Je n’ai jamais été très favorable aux lois sur le droit de grève, non, mais ca devient frustrant...
La nouvelle fourchette que Jason porte à sa bouche laisse encore de la sauce sur son menton. La musique dérape à nouveau.
JR: Vous comprenez ?
AMB: (pense) Tout ceci est une gigantesque conspiration.


Appartement de Ally McBeal et Renee Radick - Le salon.

RR: Alors tu ne lme reverras jamais plus ?
AMB: Je reste souvent sur ma première impression. Je ne me déferrais jamais de l’image d’une tête de Jason en sauce.
RR: Oh Ally.
AMB: Je lui fais aucune critique puisque ça vient de moi. Je dois voir un psychologue je le sais bien.
RR: A cause d’une goutte de sauce ?
AMB: Je ne me serais peut-être pas formalisée pour la première goutte mais alors la deuxième était trop ignoble. Une belle coulée baveuse de sauce gluante. Cette tache sera à jamais tatouée sur son visage pour les siècles des siècles.
RR: Toi tu as un sacré talent pour condamner sans appel tous les hommes.
AMB: Tu en as bien plaqué un parce qu’il avait la nuque trop velue ?
RR: Mais je ne l’aurai pas fait si j’avais pu enlever ces poils avec une serviette. Mais toi, tu as laissé une merveilleuse occasion te passer sous le nez.
AMB: Ah oui ?
RR: Je t’assure. Tu aurais pu l’essuyer d’une caresse. En le touchant de tes doigts délicats. Tendresse du contact physique. Et c’est maternel, ils en sont marteaux. Quand je suis amoureuse, je te jure que je prie pour qu’il ait une miette ou n’importe quoi sur le visage.
AMB: J’aimerai discuter de tout ça davantage mais je ne peux pas, j’ai peur d’être en retard au temple.
RR: Toute seule "pour les siècles des siècles". Toi toute seule.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de John Cage.

GT: Ce n’était pas une réponse irréfléchie. Je désire vraiment rester dans ce cabinet et continuer à faire ce que je fais. Et je souhaite aussi en fait qu’il n’y ait aucun changement.
JC: Et c’est malheureusement la seule et unique option qui soit définitivement exclue.
BT: Pourquoi ?
JC: Nous pouvons peut-être réussir en nous servant de la loi pour faire pression sur lui. Mais plus rien ne sera plus comme avant. Le point de vue de bureau sera différent du vôtre. Vous auriez la sécurité d’un cadre à part entière, oui c’est une réalité tangible. Mais avec un procès... ce sera bien pire.
GT: Comment ça ?
JC ne répond pas.
GT: Comment ça ?
JC: Je m’efforce de capter une pensée fugitive (pause). Si vous obtenez gain de cause - ce qui je pense ne fait aucun doute - vous serez payée mais en ce qui concerne vos perspectives d’avenir, plus personne... non personne n’engagerait une belle jeune femme qui vient de gagner une affaire pour discrimination sexuelle. Non je suis désolée vous seriez "inemployable". L’emploi de ce mot est abusif, je l’ai tout de même utilisé pour vous donner une idée de la gravité de votre position.
GT: Bon. Alors que me suggérez vous ?
JC: Acceptez votre mutation, appelez un chasseur de têtes et mettez à jour votre CV.
GT: Quoi ? Mais c’est dégueulasse.
JC: Ce n’est pas le mot que j’utiliserai mais il est approprié.
GT: Non, non, il n’est pas question que je sois mutée.
JC: Le pragmatisme...
GT: Je déteste le mot pragmatisme.
JC: Georgia, pouvez-vous avoir la gentillesse de me donner votre main. En tant que femme, je dis attaquez le mais je ne suis pas une femme et... Ce n’est pas là où je voulais en venir. Je me prends au piège par un mauvais choix de syntaxe. Bon. Soit vous vous battez pour les droits de la femme, soit vous faites ce qui est préférable pour sauvegardez vos intérêts personnels.
GT: Je... je veux le poursuivre. Si je ne dois plus y travailler, ça m’est égal. Mais je ne reculerai pas, c’est hors de question.
JC: Splendide.


Synagogue de Boston.

AMB: Je suis normalement assez calme, vous savez. Mais quand on m’insulte en me traitant d’antisémite, de misanthrope et il y en avait une autre....
RS: D’avocat.
AMB: Oui c’est ça. D’une façon péjorative. C’est inné chez moi de rendre les coups. C’est uniquement à cause de Karen Horwitz que j’avais décidé de venir plaider sa cause en conciliatrice.
RS: Vous vous trouviez conciliante vous ?
AMB: Et bien... Vous avez été très méchant ne l’oubliez pas. Vraiment très méchant.
RS: Vous n’avez pas insulté ma religion, vous peut-être en disant "oupalllas" ?
AMB: Je n’ai rien... dit... du tout.. Oh. Ce à quoi j’ai pensé c’était que une personne ne devrait pas être privée du droit de se marier sous prétexte qu’elle viole une toute petite coutume juive préhistorique.
RS: Ah mais si vous m’aviez dit les choses comme ça je ne me saurais pas sentie offensé.
AMB: Je suis désolée. Quand je suis énervée, je fais ça. J’ai la fâcheuse manie de dire des choses qui dépassent ma pensée. C’est vrai, si vous remplissiez cette pièce avec tous les gens que j’ai offensé, tout le monde penserait que vous êtes un bien meilleur rabbin que vous l’êtes en réalité et... Oh.. Je vous explique. Quand deux êtres sont ensemble et qu’ils vont bientôt se marier et qu’une personne les empêche de vivre leur bonheur, la machine se met en route. Alors si j’ai fait preuve d'agressivité, je vous fais toutes mes excuses et je souhaiterais que vous ne punissiez pas Karen. Elle vous est dévouée et elle est attachée à cette synagogue. C’est la vérité.
RS: Je vous comprend, je vous le jure. Mais vous êtes venue ici en tant qu’agent et c’est donc en son nom que vous m’avez insulté. En conséquence de quoi, vos actes lui sont tous imputables.
AMB: Vous sortez ce petit couplet d’un de vos laïus.
RS: J’ai dû appuyer sur le mauvais bouton mais j’ai...
AMB: Des amoureux veulent se marier et...
RS: Oh j’ai appuyé sur le bouton conciliatrice par erreur
AMB: ...ça vous amuse de leur balancer des slogans.
RS: Vous êtes impolie et grossière chère mademoiselle...
AMB: ... Mais à quel jeu jouez vous ? Vous gagnez quoi en leur refusant le divorce. Est-ce que le bon sens vous fait défaut....
RS: ... je deviendrais vulgaire si je n’étais pas à côté de l’arche contenant la Torah.
AMB: ... à cause de ce que vous portez sur la tête ?
RS: Est-ce que vous venez de me demander si le bon sens me fait défaut à cause de ce que je porte sur la tête ?
AMB: Ca m’a échappé.
Le Rabbin Stern rigole.
AMB: Quoi ? (RS continue de rigoler) Dites-moi quel est le point noir chez moi qui vous fait rire ?
RS: Ecoutez-moi un instant. Après ce que je viens d’entendre, je suis en mesure de vous dire que Karen en vous engageant à tenter de m’envoyer un signe. Vous lui direz qu’elle est la bienvenue et que je la marierai et que je le ferai avec plaisir.
AMB: Est-ce que c’est une ruse ? Ca doit être un piège pour que vous soyez si bien attentionné.
RS rigole.
AMB (narative): J’ai horreur de ne pas comprendre ce que j’ai fait surtout quand c’est quelque chose de bien. (à RS) Dites-moi exactement pourquoi vous êtes content de moi ?
RS rigole toujours en s'éloignant.


Cabinet Cage / Fish et associés - Les toilettes mixtes.

John Cage devant un des miroirs se prépare. On entend la musique de Rocky ("Going the distance" par Bill Conti). John Cage se dirige vers une cabine de toilette, monte sur la lunette et regarde dans la cabine voisine.
RF: Salut John. Comment ça va ?
JC: C’est inadmissible.
John Cage redescend et sort de la cabine, Richard Fish sort de sa cabine.
RF: Pardonne ma curiosité, je voulais connaître ta recette de mise en condition avant un match. Je n’ai rien appris du tout. Tu es prêt ?
JC: Oui.
RF: Bon.
JC part sur le son de la musique vers la salle de conférence. Sur son chemin il rencontre les collaborateurs.
BT: Il est là, il t’attend.
GT: Bonne chance. Parfois il crie très fort.
EV: Tout est en place. Je vous ai apporté une carafe d’eau à 5 degrés.


Cabinet Cage / Fish et associés - Salle de conférence.

Jerry Burrows est assis prêt de la porte. Une carafe d’eau et des verres sont installés à l’autre bout de la table (près de la fenêtre).John Cage entre, ferme la porte et se dirige vers sa place.
JC: Merci d’avoir accepter de me rencontrer.
John Cage arrive à sa place, s'assoit, prend la carafe d’eau et se sert un verre d’eau très lentement.
JB: Ecoutez Monsieur Cage, les avocats utilisent toutes sortes de techniques pour empêcher leurs adversaires de se concentrer mais... moi je les connais. Je ne suis pas né d’hier alors peut-être que l’on pourrait s’asseoir côte à côte.
JC: Je suis assis ici de façon à suggérer une pièce pleine.
JB: Oui mais c’est une illusion.
JC: Ce ne le sera pas la prochaine fois. Autour de la table, vous retrouverez tous vos associés, les hommes dans les yeux desquels vous chercherez plus que dans tout autres à voir le respect, l’approbation.
JB: Ils connaissent la situation. Mais c’est une excellente tactique.
JC: Ils peuvent la connaître Monsieur Burrows mais ils n’ont entendu que votre version. Ma plaidoirie sera bien moins innocente que la vôtre. Ma plaidoirie aura sur eux un tout autre impact. Suivi d’une bonne plaidoirie faite devant les membres d’un jury il engendrera une gêne certaine. Pas seulement pour vous mais pour tout votre cabinet. Un cabinet qui, corrigez moi si je me trompe, est attaché à sa réputation. Ne serait ce que pour les besoins de l’embauche. Ah ce ne sera pas une partie de plaisir que toutes les allégations retenues contre vous par tout un jury soit exposés publiquement. Oui pour vous ce sera une torture d’assumer le poids de vos responsabilités devant des collègues qui vous sont fidèles. Des collègues qui ont misé sur vous pour préserver l’intégrité d’un cabinet dans lequel ils se sont investis tout entier eux aussi. Songez à ce qu’ils penseront Monsieur Burrows, regardez les choses en face. La jalousie d’une épouse vous a poussé à blesser une jeune femme. Vos associés et vous avez gagné primes incluses 972.000 dollars l’année dernière. C’est un joli petit paquet Monsieur Burrows. Mais... ce n’est que de l’argent. Et quand un homme fait tout passer avant sa famille. Pour lui l’argent n’est que de l’argent, n’est-ce pas. Alors ce n’est plus qu’un tout petit sacrifice que d’en donner un peu à Georgia Thomas, en toute justice, en échange de la honte que vous épargnerez à votre femme, à vos enfants. Aussi vous ne couvrirez pas de ridicule un cabinet d’intellos qui ne peut se permettre de perdre son renom. Si vous voulez abandonner la table des négociations et aller devant la cours, c’est votre droit Monsieur Burrows mais cela mettrait en péril votre vie professionnelle et privée. Vous avez heureusement une façon élégante de vous en tirer. Combien ?


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Ally McBeal.

AMB: Rabbin ? Bonjour.
RS: Le mariage aura lieu dans ma synagogue et c’est moi qui officierait en personne.
AMB: C’est génial.
RS: Vous avez un instant ? Une seconde.
AMB: Oui.
AMB pousse la porte et se dirige vers son bureau. EV se voit fermée la porte au nez.
EV: Antipathique
RS: Voilà. Euh j’aimerais vous faire mes excuses pour m’être moqué de vous. Mais aussi j’aimerais vous dire autre chose. Ce que je déteste le plus depuis que je suis rabbin, c’est que les gens sont tous obséquieux avec moi. Mes amis d’enfance se sont soudain sentis gênés de dire des grossièretés devant moi. Et ça m’a fait tellement plaisir que vous ayez été insupportable comme tout avec moi.
AMB: Oh. Quand vous voulez.
RS: Voilà je voudrais que vous soyez ma cavalière au mariage de Karen.
AMB: Mon Dieu non. C’est vrai, qu’est-ce que Dieu dirait si il vous voyait au bras d’une méthodiste et puis de l’eau aura coulé sous les ponts d’ici 3 semaines. Je serai peut-être fiancée à ce moment là, si Dieu le veut. Mon Dieu. Je m’énerve encore, je suis désolée. Ecoutez, j’ai été mise à très rude épreuve ces temps ci, je dois dire. Rien que la semaine dernière, j’ai fait du bouche à bouche à un mastodonte qui s’est cru dans un Blanche Neige aux rôles inversés. Il m’a invité. Et quand enfin j’en rencontre un qui me plaît, il a de la sauce partout sur le visage. Aujourd’hui c’est en attaquant le Judaïsme que je reçois le coup de grâce par un rabbin. Et maintenant quelque chose me dit qu’avant d’aller plus loin je devrais attendre que le monde qui m’entoure est repris toute sa réalité.
RS (se lève): Vous auriez pu tout simplement répondre: "non merci".
AMB: C’est vrai. Redemandez-moi.


Cabinet Cage / Fish et associés - Les toilettes mixtes.

Ally Entre dans les toilettes.
AMB: Oh... Je disjoncte complètement cette fois ci. Je disjoncte complètement cette fois ci. (Elle rentre dans une cabine) Je disjoncte complètement cette fois ci. (Elle s'assoit) Je disjoncte complètement.
GT: Ca m’apprendra à ne pas mettre le verrou (AMB est assise sur les genoux de GT). Tu ne te lèves pas ?
AMB: J’aurais bien voulu mais les mots me manquent Georgia. Et je n’éprouve plus aucune sensation tactile jusqu’au bout des orteils. Ca m’arrive parfois quand je suis dans une situation embarrassante.
GT: Tu... Enfin est-ce que je peux faire quelque chose ?
AMB: Non. Je vais me lever maintenant. Je te fais mes excuses.
GT: T’en fais pas.
AMB sort de la cabine.
AMB: Ca m’a fait plaisir de te voir.
GT: Moi aussi.
BT la voit sortir.
AMB: Tu pourrais croire qu’il suffit de te fier aux apparences. Mais ce serait commettre une erreur.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de John Cage.

John fait les 100 pas en jouant de la cornemuse. Un air plutôt larmoyant.
GT: Cette chose me casse les oreilles.
BT: Relax Georgia.
GT: Billy ?
BT: Georgia ?
GT: Billy, c’est idiot de me dire d’être relax. Je connais Jerry Burrows, il va se braquer dès qu’on lui dira qu’il n’a aucune chance.
JC (arrête de jouer): C’est pour cette raison que nous sommes prêts maintenant.
GT: Nous sommes prêts ?
BT: Exact, nous le sommes.
John reprend la cornemuse avec un air plus gai.


Tribunal de Boston - Un couloir.

Renee et Ally se dirigent vers l’ascenseur.
RR: J’en ai marre de toutes tes excuses ridicules. Tu me sors toujours ce genre d’excuse.
AMB: Ca n’est pas vrai. Ca n’est pas ça de toute façon. Inutile de discuter.
RR: Soit ils sont trop gras, soit ils sont trop juifs, soient ils ont trop de sauce sur le menton. Tu es froide Ally, avec les hommes c’est dans ta nature. (L’ascenseur s’ouvre). Alors adopte une autre attitude.
AMB s’arrête devant l’ascenseur et se retourne vers RR.
AMB: Toi tu sortirais avec un rabbin ?
RR: Euh...euh... peut-être
Renee pousse Ally dans l’ascenseur.
AMB: Arrête Renee je suis certaine que non. Arrête de me pousser.
Renee rigole. AMB rigole. Elle a bousculé quelqu’un.
AMB: Pardon. (elle se retourne et reconnaît JR) Oh.
JR: Ce n’est rien.
RR (l’ascenseur se refermant, RR dehors): Salut.
JR: Ally.
AMB: Bonjour Jason, comment ça va ?
JR: Bien. Aujourd’hui vous êtes en beauté.
AMB: Vous aussi (elle l’imagine la figure pleine de sauce).
JR: Ce dîner était merveilleux.
AMB: Pour moi aussi.
JR: On pourrait ressortir ensemble ?
AMB: Euh...
JR: Ce n’est pas grave. Ce n’est pas urgent. On n’est pas obligé de se décider tout de suite.
AMB: Entendu.
Ally et Jason regardent en direction de la porte de l’ascenseur. Puis après un moment Ally se dirige vers Jason et l’embrasse à pleine bouche.
AMB: Ne me demandez pas d’explication surtout, soyez gentil. Non finalement je vais vous expliquer mon geste. Vous me plaisez Jason, mais la sauce sur votre menton l’autre soir, cette image s’est imprégnée si fortement qu’il m’était nécessaire de m’en approprier une meilleure. Ce qui est fait. Et je passe m’éponge comme l’on dit. Au propre et au figuré. (L’ascenseur s’ouvre) Téléphonez-moi.
Ally sort de l’ascenseur.
AMB: Merci vous embrassez bien.


Cabinet Cage / Fish et associés - Le hall.

EV: Quoi vous avez fait ça ?
AMB: Ca ne me ressemblait pas du tout Elaine. C’est sans doute pour ça que j’ai aimé ça.
EV: Oh c’est dingue ça. J’ai hâte d’enjoliver cette belle histoire.
AMB: (montrant la salle de conférence) Qu’est-ce qui se passe là-dedans ?
EV: Le combat des titans.


Cabinet Cage / Fish et associés - La salle de conférence.

JB: Je vous complimente pour votre plaidoirie Monsieur Cage. Et je ne doute pas un seul instant de son efficacité. Mais cela dit, l’appétit du grand public et des médias pour la discrimination sexuelle a nettement baissé.
JC: Vous croyez ?
JB: Oui. Je crois qu’on insulte davantage les femmes. A trop vouloir les protéger, elles deviennent plus faible à nos yeux et on s’intéresse moins aux victimes qui n’ont pas été réellement blessées.
GT: Je ne suis pas dans ce cas là ? On m’a mise dans un coin à corriger des contrats et ce n’est pas blessant selon vos critères.
JB: Vous n’avez pas été virée. Je ne vous ai pas non plus rétrogradée quant à votre salaire il reste inchangé.
GT: On m’a donné l’ordre de quitter mon département parce que votre femme me trouve un peu trop mignonne. Vous comptez utiliser ça devant un jury ?
JB: Non je prévois de gagner avec cela. Parce que je suis prêt à parier que les jurés ne condamneront pas un homme pour qui la famille est plus importante que son travail.
BT: Vous faites passer votre famille avant son travail.
JB: Oui c’est exact je le reconnais. Et il n’y a pas de dommages et intérêts pour ça, un point c’est tout. Elle n’y est pas de sa poche. Vous n’avez rien contre moi. En d’autres termes, votre stratégie sera de convaincre toute la cour de me haïr. Et là je serai heureux de prendre les paris.
BT: On pourrait plaider une profonde détresse.
JB: Je vous en prie, allez-y faites le. Ca me plairait bien. La magnifique blonde et déprimée, ça fera rigoler. Oui faites le.
GT: Si vous vous imaginez que vous allez vous en tirer comme ça.
BT: Faites moi confiance, je vais m’occuper de vous.
JB: Arrêtez de crier je ne le supporterais pas plus longtemps.
BT: Je crierais si ça me plaît. Et je vous rentre dans le lard si vous faites d’autres commentaires.
JC: Voulez vous s’il vous plaît nous laisser seuls un instant.
BT: Certainement pas, je suis désolé. Je ne veux pas. Il est hors de question que je quitte cette pièce.
GT: Mais vous voulez rire. Je suis ici pour me battre, c’est ma vie qui est en jeu.
JC: Je vous en prie, je ne vous demande que 2 minutes.
Billy et Georgia sortent.


Cabinet Cage / Fish et associés - Le hall.

RF: Alors, ça se passe bien ?
GT: Oui. Oui je crois.
BT: Notre rôle est terminé.
RF: Le génie remportera le match. Croyez-moi.


Cabinet Cage / Fish et associés - La salle de conférence.

JC: Ah c’est une stratégie de défense très judicieuse, je l’avoue. J’ai bien envie d’utiliser vos arguments dans une affaire que je plaide en ce moment et où les accusations sont similaires. D’avoir pensé à la famille est une excellente idée. Vous avez beaucoup de mérite.
JB: Oh, merci.
JC: Oui je suis bien de votre avis. Une décision du tribunal en faveur de mes clients n’est pas absolument garantie. Mais comme vous avez pût le constater, mes clients ont les nerfs à vif. Même la perspective d’un échec n’a aucun effet dissuasif sur eux. Ils iront jusqu’au bout quoiqu’il leurs en coûte.
JB: Oui mais ont ils les moyens d’aller jusqu’au bout ? Les crédits, leur prêt immobilier...
JC: Oui c’est justement là que j’apporte mon aide puisque Billy est membre de notre cabinet. Cette affaire est à nos frais considérant ce fait nouveau et l’offense qu’ils ont subi. Non inutile de compter sur la moindre chance de réussite. Ce sont des adversaires sans pitié. Et oui même avec une bonne stratégie... Vraiment c’est fort cette idée, je l’utiliserai, elle est excellente. Nous savons bien tous les deux que vous perdrez à coup sûr et que vous serez dans un état pitoyable. Voilà. Hier c’est moi qui vous faisait mon petit numéro de claquettes. Aujourd’hui c’est à votre tour de faire la roue. Ils ne nous restent plus qu’à faire tout ce que les avocats font à la fin, discuter de la somme.


Synaogue de Boston.

RS: Mademoiselle McBeal, quelle délicieuse surprise et quelle joie.
AMB: Appelez moi Ally. Vous avez été sarcastique.
RS: Je suis désolé. J’ai eu tout à coup très peur que vous ayez un client juif qui adore le jambon et que vous soyez venu me supplier de faire pour lui une légère entorse à la règle.
Le rabbin et Ally rigolent.
AMB: Je suis venue ici pour vous demander de sortir avec moi. Et rien d’autre. Ca vous dirait ?
RS: Vous avez une idée derrière la tête ?
AMB: Non, du tout. Seulement j’ai bien réfléchi et... Et vous savez je n’éprouve aucune attirance pour les hommes ces derniers temps. Je vous jure c’est une sorte de maladie, je les déteste d’emblée. C’est hallucinant et je me suis dit que cela cachait probablement quelque chose.
RS: C’est ce qui vous a incité à m’inviter ?
AMB: Attendez. J’ai toujours entendu dire qu’on ne devait pas être honnête avec les hommes étant donné que la vérité était préjudiciable à leur image. Mais je vais vous la dire malgré tout. Vous et moi, vous et moi c’est peut-être de la mayonnaise sur du pot-au-feu mais ça ne fait rien puisque je viens de me décider à rectifier le tir dans ma vie sociale.
RS: Rectifier le tir ça veut dire quoi ?
AMB: J’ai pris la décision de jongler. Et au lieu d’attendre le mari idéal, je tenterai ma chance avec ceux qui n’ont pas l’air d’être à la hauteur étant donné qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver.
RS: Jongler ?
AMB: C’est ça. Je serai ravie que vous soyez une des balles que lancerait dans les airs toujours plus haut.


Cabinet Cage / Fish et associés - Bureau de Richrd Fish.

GT: C’est long. Ca devient inquiétant.
RF: Il considère qu’il a tout son temps.
GT: Oh. Il considère qu’il a tout son temps. C’est bien joli de dire ça mais ça pas très réconfortant. (à BT) Sois gentil non. Ne me dis pas Georgia.
BT: Est-ce que j’ai dit quelque chose ?
GT: Tu allais le faire. Dire que j’ai été mettre toute ma carrière entre les mains de cet extra-terrestre qui... qui ne eut absolument pas vous parler en vous regardant en face et qui plus est qui joue de la cornemuse.
John Cage entre.
RF: Oh.
JC: (ferme la porte) Vous avez 311.000 dollars. Négociations terminées.
Richard, Billy et Georgia sont heureux.
GT: Que Burrows va me verser, c’est bien ça ?
JC: Aujourd’hui.
BT: 300.000 dollars ?
JC: Non je vous ai dit 311.000 dollars exactement.
BT: Oh c’est génial.
GT: C’est merveilleux, cette fois je suis riche. (à BT) Tu te rends compte on a plus une seule dette. Mais c’est dingue ça, c’est un miracle. C’est géant. Oh j’en reviens pas chéri.
RF: Géant ! Non c’est rien, laissez tomber.
JC: La seule condition: que vous soyez partie d’ici 15 jours. Vous devez retrouver du travail très vite. Cela est confidentiel mais seulement il y a toujours des fuites. Pas facile de se faire engager dans ces conditions.
RF: Tut tut tut...Elle va travailler dans ce cabinet, John.
BT et GT: Quoi ?!?!
RF: Elle va travailler ici en attendant de trouver une autre place. Elle sera d’accord. Elle est plutôt brillante, on a du boulot pour elle.
GT: Vraiment ?
RF: Oui. Si Billy est d’accord. Certains hommes ne veulent pas travailler avec le boulet et les chaînes. (à BT) A toi de jouer.
BT: Ca me plaît, c’est d’accord. (à GT) Et toi ?
GT: Oui. Non.. non mais c’est trop. Vous n’êtes pas obligés de faire ça pour moi.
RF: Georgia, vous êtes une excellente avocate, vous nous intéressez. Et pouvoir apporter son aide et servir en même temps ses propres intérêts est hautement gratifiant. Vous savez quoi, ce sera votre tout premier Fishism. Bienvenue au club chère Georgia. Félicitations !


Bar du rez-de-chaussé - Une table.

Vonda Shepard est au piano et chante "Searchin’ my soul".
VS (chante): Up and down this road / Walking the line is .... And I’ve made mistakes in my life and I just can’t hide
RF: A la santé de Georgia. Soyez la bienvenue.
GT: Merci c’est gentil.
EV: A votre santé Georgia. On doit lever notre verre à Johnny.
RF: Et à la santé de John, ouais.
GT: A la santé de John.
BT: A la santé de John.
JC: N’en faites pas trop.


Bar du rez-de-chaussé - Une autre table.

RR: Alors tu as embrassé Jason plein-de-sauce c’est ça ?
AMB: (sirotant son cocktail) hum hum.
RR: Et tu as dit au rabbin que tu voulais jongler avec...
AMB: Tu as devant toi une nouvelle Ally. Tu avais raison, je dois réussir à dominer les hommes, Renee. Je sors avec Jason mardi soir, je sors avec mon rabbin jeudi soir, et entre les deux je vais au concert donc mercredi. Ca ressemble à une vie.
RR: Et ton rabbin est un juif traditionnel, il lui est interdit d’épouser une non juive. Tu savais ça ?
AMB: Je ne vais pas me convertir dès le premier soir et puis d’ailleurs sache que je ne recherche pas de mari. Je ne suis pas en train de faire des projets, je veux m’amuser comme une folle et délirer toute la nuit.
RR: Ce serait acceptable si encore tu étais capable de le faire.
AMB: Je fais quoi là ? Ally McBeal, montre les dents et dévore tous les hommes.
GT s’avance à leur table.
GT: Ally ?
AMB: Georgia ?
GT: Tu dois être la seule personne à qui je n’ai pas encore parler de mon entrée dans votre cabinet.
AMB: C’est génial Georgia.
GT: Mais je resterais que quelques mois, c’est temporaire. Jusqu’à ce que je puisse trouver une autre place.
AMB: Georgia, je dois te faire une confidence. Je suis très contente et je t’aime bien. La prochaine fois mets le verrou quand tu vas aux ...
GT: (en rigolant) Je te le promets.
Elaine et John se dirigent vers la piste de danse.
EV: Je suis invitée à danser par Johnny.
JC: Sans aucune courtoisie elle a exigé que je l’invite mais la musique ne m’emballe pas.
BT (à GT): Tous les nouveaux associés doivent danser avec moi.
GT: Ah oui ? (à AMB) C’est vrai ?
AMB: C’est exact.
RR (à AMB): Ally, c’est le mien. Les tiens sont là.
Les jumeaux se tiennent derrière Ally.
AMB: A vous l’honneur.
Elle se lève et les accompagne sur la piste de danse.
AMB (narrative): On dit que tout est dans l’attitude et la mienne a changé. Et je sens que cette fois ci ça va durer longtemps. Peut-être même une semaine.
Tout le monde danse et rigole sur la piste de danse.
VS (chante): Oh I believe I am ready for what love has to give. I got myself together. Now I’m ready to love. I’ve been searchin’ my soul tonight...


Générique de fin.

Kikavu ?

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choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

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