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Série : 7th Heaven
Création : 24.12.2006 à 11h22
Auteur : sakura
Statut : Terminée
« Ceci est une fic co-écrite par Haluna et moi. Elle promet d'être longue et nous la rédigerons au fil du temps. Merci de ne pas écrire dedans ! » sakura
Cette fanfic compte déjà 59 paragraphes
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Jack (amusé) : Et bien, si j’avais su que tu pouvais adopter un comportement aussi bestial, je ne t’aurais pas trompée.
Ruthie (hurlant) : Qu’est-ce qui t’a pris de lancer une telle rumeur ! Non mais tu es idiot ou il faut te faire interner !
Jack (calmement, toujours plaqué contre le mur) : Toi aussi tu m’accuses !
Ruthie : Ne joue pas l’innocent, j’ai passé la matinée à questionner les élèves alors que j’avais d’autres projets en tête ! Malheureusement pour toi, toutes les pistes convergeaient vers tes 3 amies danseuses qui n’ont pas hésité une seconde à me livrer ton nom ! La boucle était bouclée, c'est vrai, Kathie t'a tenu au courant de ta propre rumeur, mais nous avons tout de même pu remonter jusqu'à toi !
Jack (haussant les épaules) : Je suis démasqué, j’avoue… (il se dégagea sans la moindre difficulté de part sa taille et sa force masculine, saisit l’adolescente par les épaules et plongea ses yeux dans les siens) Mais je voulais te montrer que ce type ne valait pas mieux que moi !
Jack (sonné) : Tu as de la chance d’être une fille, et une fille qui me plaît…
Ruthie (ne se préoccupant que de sa colère et ne prenant pas garde à cette dernière réplique) : Tu as mis tout ce stratagème en place uniquement pour le discréditer à mes yeux ? Tu es vraiment ignoble ! Faire courir une rumeur afin de se venger, c’est inqualifiable !
Jack : Cesse de monter sur tes grands chevaux, cette rumeur montrait ton petit Brewer à son avantage. En revanche j’admets avoir tiré sur la corde sensible te concernant : je ne pensais pas que tu serais si jalouse de son ancienne petite amie ! Tu ne m’avais jamais dévoilé cet aspect de ta personnalité.
Jack (mielleux) : Tu sais que tu es mignonne lorsque tu te mets en colère ?
Cette fois ci, ce n’était plus une main frêle et fragile qui percuta le visage de Jack, mais bien un poing aserré d’homme. Le lycéen lâcha sa prise et fut balayé au sol sous l’effet du choc. Surprise, l’adolescente se retourna pour apercevoir son prince charmant, les traits déformé par la colère et les yeux écumant de rage.
Martin (furieux) : Je t’avais pourtant dit de ne plus t’approcher d’elle !
Martin : Je viens en plus d’apprendre que tu étais responsable de cette rumeur ! Que c’est par ta faute si la femme de ma vie a souffert l’espace d’une journée !
Jack (se remettant sur pied) : La femme de ta vie, tu parles ! Tu sembles d’apparence parfait mais comme nous tous, tu possèdes des failles et c’est ce que j’ai voulu lui montrer à travers cette rumeur ! Tu n’es pas assez bien pour elle, Brewer, tu ne la mérites pas ! Tu m’as sournoisement soustrait à ses sentiments avant de te l’approprier, mais tu l’abandonneras vite, comme tu l’as fait avec toutes les autres !
Ruthie (craint de toutes ses forces, les larmes aux yeux) : Martin ! Arrête !
Martin : Eloigne-toi ! Reste en dehors de ça !
Martin (penché au dessus d’ell ) : Ruthie, dis-moi quelque chose, je t’en prie !
Ruthie (embrumée) : J’ai mal…
Jack : Ruthie, tu vas bien ?
Martin (enragé) : Bien sur que non, elle ne va pas bien ! Tout cela est de ta faute !
Jack : Ruthie, je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire du mal ! Mais tu t’es interposée et…
Ruthie (ouvrant faiblement les yeux) : Fous moi la paix !
Martin venait se sortir de chez le proviseur et celui-ci venait de lui expliquer que si cela se reproduisait il serait obliger de le renvoyer temporairement et de l’exclure de l’équipe de base-ball.En pensant à cela Martin ce dit que cela n’avait pas d’importance car il avait fait cela pour protéger sa Ruthie,mais dans un sens il n’avait pas réussi car elle avait été blessée,il ne s’avait même pas comment elle allait.Il monta dans sa voiture et ri la direction de la maison des Camden.Arriver devant la maison il pris une grande inspiration et entra dans la maison et tomba nez à nez avec Simon qui n’avait pas l’air de bonne humeur.
Martin : Salut.
Simon : Tu viens enfin prendre des nouvelles de Ruthie,il t’en à fallu du temps tu t’est perdu en route ?
Martin : Non,ke voulais venir la voir tout de suite mais j’ai été convoquer chez le proviseur et il m’a annoncer que si cela se reproduisait je serais renvoyer de l’école temporairement et de l’équipe de base-ball…..définitivement.
Simon : Qu’est-ce que cela peut faire si tu est renvoyer de l’équipe……..Hein…Dit moi tu n’à même pas été fichu de protéger ma petite sœur,je t’avais pourtant donner le rôle et je croyais quand t’en que petit-ami tu ferais plus attention à elle……
Martin : Je ne voulais pas qui lui arrive du mal….J’était en train de me battre avec Jack à cause de cette satanée rumeur qu’il avait fait courir et la Ruthie à poser une main sur mon épaule et j’ai biaiser ma défense et Jack en à profiter pour me frapper et je suis tomber et c’est à ce moment là que Ruthie….
Simon : Tu te battais à cause d’une rumeur ?
Martin : Oui,il avait fait courir la rumeur que je sortais à nouveau avec Cécilia et cela faisait du mal Ruthie et je n’aime pas quand elle souffre.
Simon : Je vois ça…
Martin : C’est bon.J’ai compris je ne l’est pas protéger et je m’en veux et cela jusque la fin de ma vie.Mais je le ferais payer à Jack….Crois-moi…
Simon : Et à propos de toi et Cécilia…?
Martin : Quoi ? Tu est comme tout le monde tu crois que je ressort avec elle.Mais moi ce n’est pas Cécilia que j’aime c’est Ruthie.
Simon : Alors,il n’y a rien entre toi et Cécilia ?
Martin : Non.Pourquoi ?
Simon regarda Martin il lui en voulait tellement de ne pas avoir protéger Ruthie mais il fallait qu’il se confie à quelqu’un ,mais il voulait pas le faire avec son père et Matt étant à New-York….
Martin : Alors ?
Simon : Je ne sais pas c’est dernier temps je suis souvent avec elle et d’ancien sentiment sont en train de remonter à la surface.
Martin : Tu crois que tu ressens toujours quelque chose pour elle ?
Simon : Vraiment je ne sais plus.Tout ce mélange dans ma tête et à chaque fois que je la vois j’ai envie de lui dire que je ressens toujours quelque chose pour elle mais j’ai peur qu’elle me rejette et je ne pourrais pas le supporter.Ce serait trop dur…
Martin : Mais si tu ne lui en parle pas,tu pourrais le regretter toute ta vie.Regarde-moi,au début je ne voulais pas prendre conscience de mes sentiments envers Ruthie et aujourd’hui je me dit que je ne pourrais plus jamais vivre sans elle,ce serrais vraiment trop dur.Je préférerais mourir que d’apprendre que Ruthie ne veut plus de moi.Alors je te donnes juste ce conseil,va la voir et dit lui que tu ressens quelque chose pour elle et même si ce n’est pas réciproque tu lui aura dit et tu ne t’en voudras pas.
Simon : Tu à raison je vais essayer de lui dire car sinon je vais le regretter.Merci Martin.Tu devrais aller voir Ruhtie elle est dans sa chambre.Et excuse-moi pour l’accueil.
Martin : Ce n’est rien.Bon je vais la voir.Et suis mon conseil.
Martin monta les escaliers comme il l’avait fait tant de fois auparavant et frappa à la porte de Ruthie.
Ruthie (sur le ton de l’humour) : Je t’attendais plus tôt…
Martin : Je suis désolé, mais le sermon du proviseur au sujet des bagarres s’est éternisé et en arrivant ici, il m’a presque fallu passer sur le corps de Simon.
Ruthie (se dissimulant sous son épaisse chevelure) : J’aurais dû m’en douter. (elle marqua un silence presque douloureux) C’est moi qui m’excuse à présent…
Martin (s’approchant d’elle) : Non, je savais bien que tôt ou tard, j’aurais à convaincre ton frère de mes sentiments à ton égard, nous avons juste supplémenté un peu la discussion.
Ruthie (se cachant un peu plus au fur et à mesure qu’elle percevait sa proximité) : Il t’a certainement dit de mieux me protéger…
Martin (posant les mains sur les épaules frêles de la brunette) : Il n’en avait pas besoin, c’est ce que j’aurais fait de toute façon. Si tu savais comme je me sens coupable…
Martin (dont la douleur transperçait l’esprit) : Ruthie, regarde-moi…
Ruthie (au bord des larmes) : Non !
Martin : C’est par ma faute si tu te sens si mal alors je t’en supplie, regarde-moi…
Martin : C’est encore douloureux ?
Ruthie : Je le supporte à présent. Ca a dégonflé ?
Martin : Oui, mais tu devrais mettre de la glace.
Ruthie : J’en avais assez d’appliquer ça sur ma joue, c’est froid et ça me donnait la chair de poule.
Martin : Pourtant c’est le seul moyen d’atténuer la douleur.
Ruthie (le fixant tendrement) : Jack ne t’a pas loupé non plus.
Martin : Oui mais moi, ce n’est pas grave. Je suis un garçon, j’ai l’habitude…
Ruthie : Pourtant tu ne devrais pas, on ne règle rien par la violence !
Martin (amusé) : C’est toi qui dit cela ? Tu as bien tenté de gifler Jack !
Ruthie (fière d’elle) : Rectification, je l’ai giflé ! Mais tu es arrivé seulement au moment où je m’apprêtais à lui assener la deuxième claque… (elle grimaça devant son air dubitatif) Non, en réalité, il avait stoppé ce deuxième assaut et à mon grand soulagement, tu es arrivé… Je n’étais pas vraiment à l’aise quand il m’a saisi le bras…
Martin (revivant la scène) : Quand je l’ai vu t’approcher de cette façon, tout contrôle m’a échappé. Je ne voulais même pas qu’il pose les yeux sur toi alors tu imagines…
Martin : Tu sais que tout le lycée est au courant maintenant… Je n’ai pas su tenir ma langue…
Ruthie (murmurant en se souvenant de ses paroles) : Tu as dit que j’étais la femme de ta vie…
Martin (lui assurant) : Tu es la femme de ma vie. Je n’ai pas menti.
Martin : Même si j’aimerais crier au monde ce que je ressens, je voudrais te soustraire aux ragots que nous devrons affronter. Je suis tellement désolé d’avoir dévoilé notre relation…
Ruthie (relevant la tête vers lui) : Ne le sois pas. Il fallait bien que ce secret éclate un jour ou l’autre et puis… Question rumeur, je crois être prête : je préfère encore des bruits de couloir au sujet de mon bonheur plutôt qu’entendre ce que je redoute. (il fronça les sourcils, mais elle ne lui laissa pas le temps de la questionner davantage) Et puis, cette histoire marque la fin des attentes interminables.
Martin : C’est vrai. Je pourrai enfin te prendre dans mes bras pour montrer aux autres que je ne te partagerai pas, te tenir la main pour t’accompagner en cours… Te regarder, te toucher sans me méfier de ceux qui m’entourent.
Martin : Je pourrai t’effleurer sans me sentir coupable, t’observer sans me cacher. (il se pencha dangereusement sur elle alors que son timbre ne devenait qu’un murmure) Je pourrai t’embrasser…
Martin : Désolé… Je n’aurai pas dû.
Ruthie (se relevant, amusée) : C’est bon, on ne faisait rien de mal.
Martin : Ouais… (il préféra changer de conversation) Et tes parents, ils m’en veulent pour la bagarre ?
Ruthie : Pas vraiment, je leur ai dit que j’avais voulu m’interposer mais je n’ai pas précisé que j’étais la cause de cette joute. Je ne leur ai pas parlé de notre implication commune dans cette histoire de rumeur.
Martin : Ca m’étonnait aussi que Simon ne soit pas au courant.
Ruthie (embarrassée) : Pour ce qui vient de se passer à l’instant…
Martin : Je t’aime Ruthie, et je veux prendre mon temps pour découvrir les infimes parcelles que j’ignore de toi…
Elle demeura abasourdie par le respect qu’il lui portait et par la flamme qui dansait au fond de ses prunelles…
Une nouvelle semaine commençait et Ruthie était stresser de retourner au lycée.Maintenant tout le monde était au courant pour sa relation avec Martin et en plus on bleu n’avait toujours pas disparu.La seule chose qu’elle espérait était que la journée passerait vite et qu’elle ne rencontre pas Jack.Elle descendit prendre son petit déjeuner et vu que ses parents étaient en train de discuter.
Ruthie : Vous parlez de quoi ?
Eric : De toi.
Ruthie : De moi ?
Annie : Oui,on se disaient que si tu voulais tu pouvais rester à la maison aujourd’hui.On appellerais pour prévenir de ton absence.
Ruthie : Maman,ce n’est pas en restant ici que tout ce passera je préfère aller à l’école,de toute façon j’ai prévenue Martin pour qu’il vienne me prendre.
Eric : Tu fais comme tu veux.Bon je dois y aller,à ce soir.
Il se leva embrassa Annie,déposa un baiser sur le front de Ruthie et sortit de la maison.Ruthie s’installa sur une chaise et commença à prendre son petit déjeuner.Les jumeaux descendirent et regardèrent leur sœur aînée.Ils s’installèrent à table.
Ruthie : Quoi ?
Annie : Mais je n’est rien dit.
Ruthie : Je parle aux jumeaux,ils n’arrêtent pas de me regarder.
Sam : On ne te regarde pas.Hein David ?
David : Non.
Annie : Les jumeaux arrêter de regarder votre sœur,aller chercher votre sac sinon on va être en retard.Allez…
Les jumeaux se levèrent à contre cœur et montèrent chercher leurs affaires.Ruhie se leva à son tour et se retourna vers sa mère.
Ruthie : Bon j’y vais,je vais attendre Martin dehors.A ce soir.
Annie : A ce soir.
Ruthie sortit et se dirigea vers le trottoir,le temps était frais pour la saison,le vent donnait des couleurs rosées aux joues de la jeune fille.Elle attendit cinq minutes avant de voir enfin apparaître la voiture de Martin,il se gara près du trottoir pour permettre à Ruthie de monter dans la voiture.Il la regarda elle avait l’air d’aller plutôt bien,enfin elle savait très bien cacher ses émotions.
Martin : Ca va ?
Ruthie : Oui.Je vais très bien.
Martin : Bon.
Ruthie le regarda,il avait l’air sceptique.Elle lui sourit et celui-ci le lui rendit.Elle s’approcha et déposa un baiser sur sa joue.
Ruthie : Je te jure que je vais bien.
Martin : D’accord je te crois.
Il remit la voiture en route et ils se dirigeaient vers le lycée quand Martin pris la parole.
Martin : On fait comment ?
Ruthie : Pourquoi ?
Martin : Pour nous,on fait comment au lycée ?
Ruthie : Je n’est plus envie de me cacher et je veux que l’on fasse comme un vrai couple.
Martin : je suis d’accord avec toi.Je pourrais faire voir à tout les gars du lycée que je sors avec la plus belle fille du lycée.
Ruthie : Et moi je pourrais monter à tout les filles que je sors avec le plus beau mec du lycée.
Quand ils arrivèrent au lycée beaucoup de regard se tournèrent vers eux.Ruthie se sentit comme passer au rayon X.Martin s’approcha d’elle et lui pris la main autour d’eux les murmures augmentèrent.Ils avancèrent et entrèrent dans le lycée et se dirigèrent vers le casier de Ruthie.
Ruthie : On dirait que je suis en train de passer aux rayons X.C’est vraiment désagréable de sentir tout ces regards sur soi.C’est horrible.
Martin : Fait semblant de ne pas les voir et comme ça ils finiront par s’en lasser.
Ruthie : Tu à raison.
Il trouvait toujours les bon mots pour lui redonner le moral et elle l’en remerciait car par moment elle était vraiment démoralisée.Elle le regardait il lui faisait son sourire,celui qui la faisait fondre littéralement.La sonnerie retentit et Martin s’approcha et l’embrassa.Quand il eu finit elle lui fit un sourire et regarda autour d’elle tout le monde les regardaient.
Martin (énerver) : Vous n’avez jamais vu deux personnes s’embrasser….Bon j’y vais à tout à l’heure.
Martin s’éloigna et Ruthie se rendit en cours,elle sentait toujours les regards sur elle,cela l’exaspérait.La journée se passa tant bien que mal.Le soir elle rejoignit Martin à sa voiture elle était d’humeur plutôt indifférente.
Ruthie : Il y a tellement de personne qui sont venue me voir pour me demander si nous étions vraiment ensemble que je crois que si une seule personne me le redemande je la tue sur place.
Martin : Mais c’est juste car ils sont jaloux.
Ruthie : Mais moi j’en est vraiment ras le bol.Tout ces gens ne vivent que pour les rumeurs ou soit pour en créer de nouvelles,ils sont horribles.
Elle monta dans la voiture et elle ne parla pas de tout le trajet.Quand ils arrivèrent devant la maison des Camden Martin prit la parole.
Martin : Tu m’en veux ?
Ruthie : Non,c’est juste que c’est gens ne savent pas que nous avons notre intimité et que nous voulons la préserver…
Martin : Je ferais tout pour qu’ils ne se mêle pas de notre relation.
Ruthie : D’accord.
Ruthie s’approcha et embrassa Martin et celui-ci posa sa main sur sa joue.
Ruthie : Aïe.
Martin : Désolé,ça te fait toujours souffrir.
Ruthie : Un peu…Bon il faut que j’y aille…A demain…
Martin : Non ce serait trop long je t’appelle ce soir.
Elle déposa un baiser sur ses lèvres et sortit de la voiture et c’est à ce moment que Martin se rendit compte qu’il avait vraiment de la chance de l’avoir et qu’il était sur d’avoir trouver en elle la femme de sa vie.
Deux mois s’étaient écoulés depuis l’épisode de la rumeur, 2 mois durant lesquels Ruthie et Martin avaient filé un parfait amour, tendre et passionné, parsemé d’entrain et de gaieté, continuellement guidé par un respect sans borne. Tous deux prenaient plaisir à dévoiler leurs sentiments au grand jour, se cherchant l’un l’autre à la sortie des cours, se lançant des regards enflammés dans les couloirs, déposant parfois des billets doux dans le casier de l’être aimé. Le jeune homme appréciait tout particulièrement l’attirer à lui au moment où elle s’y attendait le moins, la surprenant toujours et la soustrayant aux regards farouches des autres lycéens. Le contact de sa peau le faisait frémir chaque jour un peu plus, la tendresse de ses lèvres l’enivrait à chaque instant davantage. Plus le temps passait, plus leurs étreintes se resserraient et plus la passion les subjuguaient et ils oubliaient quelquefois la limite du raisonnable. Pourtant, Martin reprenait rapidement le contrôle de la situation et rétablissait des distances dignes de respect entre leurs deux corps.
Prenant connaissance de l’absence de monsieur Brewer la nuit de la veillée de Noël, le pasteur avait invité le beau brun à se joindre à eux afin de partager un repas de fête empli de convivialité. « Tu fais presque parti de la famille, avait-il annoncé. Nous serions très heureux de te compter parmi nous ! » Le jeune homme avait au départ décliné cette offre : il ne souhaitait guère abuser de l’hospitalité de cette famille qu’il ne connaissait que trop, mais les sourires ravageurs, les regards charmeurs et les mots tendres de Ruthie avaient eu raison de sa détermination. Après le repas, il lui avait offert un charmant petit bracelet d’argent, s’ajustant parfaitement à la finesse de son poignet ; elle lui avait dégoté un superbe gant de lanceur, qu’elle s’était échinée à faire dédicacer par ses joueurs favoris. Tous deux s’étaient mutuellement sautés au cou avant d’échanger un baiser plein de tendresse et de remerciements. Puis, chaudement emmitouflés dans d’épais manteaux, les 2 amoureux avaient cheminé parmi les maisonnettes colorées qui ornaient la promenade la nuit de la naissance de Christ. Ils avaient fini par s’arrêter, main dans la main, devant la scène de la crèche vivante. Au grand désespoir de sa mère, la brunette avait cette année refusé de tenir le rôle de l’ange afin de consacrer sa soirée à l’homme de ses rêves. Blottis l’un contre l’autre sous l’effet du froid, ils avaient observé cette commémoration religieuse avec un sourire satisfait et des yeux rêveurs, appréciant cette tendre proximité et le contact rassurant de leurs corps… Ils avaient ri en remarquant que sous sa toge de paysanne, le ventre de Lucy commençait à s’arrondir ; bien sûr ce changement ne semblait pas encore franc et la belle pasteur conservait ses aspects de jeune fille, mais Ruthie reconnaissait farouchement les prémices de cette nouvelle maternité.
Ils avaient plus tard choisi de prendre leurs distances lorsque Simon, dans le rôle d’un roi mage, avait posé sur eux un regard lourd de sous entendus. L’espace d’un instant, Martin vit le visage du grand blond se troubler et ses yeux se tourner vers une silhouette fine et élégante reconnaissable parmi milles. On ne pouvait tangiverser sur ce fait : Cécilia était une femme magnifique et il se sentait fier de la compter parmi ses conquêtes, même s’il aimait Ruthie par-dessus tout. Il se remémora une phrase de Simon, quelques heures auparavant et sourit : ce jeune homme ne reconnaissait toujours pas les marques de l’amour dans les regards qu’il lui lançait, il affirmait ne pas connaître la nature de ses sentiments à l’égard de cette déesse… Comment pouvait-on autant dissimuler la vérité à son âme ?
Brusquement, le beau brun sentit le petit corps qu’il encerclait de ses bras se crisper sous l’effet de la jalousie et, ignorant les insinuations réprobatrices d’un grand frère protecteur, il resserra son étreinte et enfouit son visage dans le cou de sa petite amie. Après avoir murmuré un tendre « Je t’aime, n’en doute pas » au creux de son oreille, il lui déposa un doux baiser sur la nuque.
2 mois s’étaient donc écoulés et janvier arriva, parsemés de vents glacials et de températures polaires. Les cours reprirent et avec cela,les retrouvailles à chaque fois émouvantes du couple de lycéens.
Les vacances de Noël était fini depuis quelques jours et elles avaient été merveilleuses.Lucy était de plus en plus heureuse sont ventre s’arrondissait de plus en plus et elle adorait ça.De plus le bébé n’allait pas tarder à commencer à bouger elle se souvenait encore des premiers mouvements de Savannah,c’était comme-ci cela c’était passer hier.Elle était heureuse car aujourd’hui elle allais enfin savoir si elle attendait un garçon ou une fille.Elle entra dans le bureau du médecin qui la fit s’allonger sur la table pour pouvoir faire l’échographie.
Médecin : Vous voyez là,c’est sa tête….là c’est une de ses mains,il est parfait ce bébé….Vous voulez savoir le sexe ?
Lucy : Oui.
Médecin : Eh bien c’est …..
Lucy était tellement heureuse elle savait enfin que le petit être en elle était ce qu’elle espérait depuis le début de sa grossesse.En rentrant chez elle,elle savait que Kevin allait sauter sur elle pour en savoir plus.Elle monta dans sa voiture tout en pensant à la réaction qu’aurait Kevin,elle voyait déjà son visage.Elle se gara dans son allée et entra chez elle ou elle trouva son mari entrain de jouer avec leur petite fille qui allait bientôt devenir la meilleure des grandes sœurs.
Kevin : Alors ?
Lucy (prenant un air innocent ) : Quoi ?
Kevin : Le bébé va bien ?
Lucy : Oui.
Kevin : Et c’est un garçon ou une fille ?
Lucy : C’est un…..c’est une fille.
Kevin : Encore !!!
Lucy : Je ne suis pas la seule en faute.Tu n’est pas content ?
Kevin : Je suis très heureux mais j’était persuader que ce serait un garçon,comme ça on aurait été à égalité.Le prochain en sera peut être un .
Lucy : Le prochain.Celui-ci n’est pas encore né et tu projette déjà dans avoir un autre ?
Kevin : Pourquoi pas.Je croyais que tu voulais avoir une famille nombreuse.
Lucy : Oui.Tu est vraiment déçu que se soit à nouveau une petite fille ?
Kevin : Non,car je sais qu’elle te ressembleras et qu’elle ressembleras à notre petite Savannah.
Lucy le regardait il était quand même heureux mais elle savait qu’il aurait préféré avoir un petit garçon.Elle lui sourit.
Lucy : On va l’annoncer à mes parents.En plus il doit y avoir tout le monde alors tout le monde apprendra la bonne nouvelle.
Kevin : Je prépare Savannah et on pourra y aller.
Ils sotirent de la maison et Lucy se rendit compte qu’elle était heureuse que ses parents n’habitent pas loin car il faisait vraiment froid,ce mois de janvier était vraiment frigorifique.Elle frappa à la porte de la cuisine et entra.Ses parents étaient en train de faire la vaiselle.
Lucy : Vous êtes tout seul ?
Annie : Non.Ruthie,Martin et Simon sont dans le salon.Pourquoi ?
Lucy : On doit vous annoncez quelque chose.
Eric : Je vais les chercher.
Lucy s’assit sur une chaise et Kevin l’imita.Eric revitn presque immédiatement suivit des trois jeunes gens.Ils s’installèrent tous et attendirent impatiemment que Lucy leur annonce la nouvelle.
Simon : Bon alors ?
Ruthie : Tu attend quoi,le déluge ?
Martin (regardant par la fenêtre) : Il risque de ne pas tarder….
Ruthie (éclatant de rire) : Arrête.
Eric : Alors c’est quoi cette nouvelle ?
Annie : Tu sais le sexe du bébé c’est ça ?
Lucy : Oui.
Annie : Et c’est quoi ?
Kevin : C’est une f….
Lucy : C’est un garçon.
Kevin regarda Lucy elle venait de lui annoncer il y a à peine dix minutes que c’était une fille…Il n’en revenait toujours pas.
Kevin : Tu m’a dit que c’était une petite fille.
Lucy : Je sais,mais je voulais te faire une surprise et je crois que j’ai réussie,tu aurait du voir ta tête.
Il s’approcha de sa femme et la serra dans ses bras.Il était vraiment heureux,il allait avoir un petit garçon.Tout le monde les félicita.
Annie : Je suis vraiment heureuse pour vous.
Eric : Moi aussi.
Simon : Vous avez des idées pour le prénom.Vous pourriez l’appeler Simon.
Lucy : Non,mais quoi encore ?
Simon : Je vous donnais juste une idée.
Kevin : En faite on n’a pas encore vraiment réfléchi,on avait juste une idée de prénom mais c’était pour une fille.
Ruthie : C’était quoi ?
Kevin : On avait penser à Halana.C’était proche de Savannah.
Annie : C’était très jolie.Vous pouvez toujours le garder au cas où.
Ils passèrent le reste de la soirée à fêter l’annonce.Lucy et Kevin était les parents les plus heureux du monde,ils avaient une magnifique petite fille et bientôt ils auraient un petit garçon.
Ruthie : Quoi ?
Martin : Tu sais que tu es très mignonne quand tu étudies.
Ruthie (manquant de rougir) : Actuellement, je suis plutôt en train de m’échiner sur un sujet que je ne comprends pas !
Martin : Je peux voir ?
Martin (embarrassé) : Et il n’y a pas d’explications dans le livre que nous avons récupéré tout à l’heure à la bibliothèque ?
Ruthie : Si, mais elles ne sont pas suffisantes. Quelle idée de nous donner un tel questionnaire à notre niveau ! Il aurait fallu attendre que nous ayons plus de pratique sur le sujet !
Martin (essoufflé) : Ruthie, arrête… Je ne suis qu’un homme de 18 ans et je ne suis pas certain de pouvoir te résister longtemps…
Ruthie : Je sais bien que tu à 18 ans,je connais ta date de naissance et à quoi tu ne pourrais pas résister ?
Martin : A tout.et j’ai peur que tout s’enchaîne et qu’après nous le regrettions.Je ne veux qu’aucun regret viennent gacher notre amour.
Ruthie : Je sais que tu veux me protéger,mais je sais prendre des décisions et je sais que tu me respecte.J’ai confiance en toi.
Une question rongeait tout de même l’esprit de la jeune fille.Elle regarda Martin il avait l’air soucieux et elle ne savait pas pourquoi.
Ruthie : Tu est soucieux ?
Martin : Non.Il y a juste que j’avais peur de te faire du mal.
Ruthie : Mais comment ?
Martin : Quand je t’est repoussée.Je ne veux que ton bien.
Ruthie : Tu veux mon bien ?
Martin : Oui.
Ruthie : Alors tu veux bien être franche avec moi ?
Martin : Oui.
Ruthie : Quel que soit la question que je te pose ?
Martin était suspicieux qu’elle question elle allait lui poser.De toute façon il ne voulait aucun secret entre eux alors qu’elle qu’était cette question il y répondrait franchement.
Martin : Oui.
Ruthie : Alors….c’est vraiment une question indiscrète….
Martin : Je ne te mentirais pas.
Ruthie : Bon….Est-ce que tu à déjà fait….l’amour ?
Martin était vraiment désappointer il ne se doutait pas qu’elle allait lui poser cette question mais il lui avait jurer de lui dire la vérité.
Martin : Oui.
Ruthie ressentit une douleur intense au niveau de son cœur comme-ci quelqu’un essayais de lui arracher le cœur.Les larmes commençait à lui monter aux yeux.
Martin : Ruthie tu m’a demander de te dire la vérité.
Ruthie : J’aurais préférer que tu me mentes….Je…Elle s’appelait comment ?
Martin : Sandy.
Ruthie : Je croyais que tu m’en aurais parler.Je croyais que j’était ton amie avant tout.
Martin : Mais je ne l’aimais pas cette fille.Je l’est rencontrer à une fête j’avais un peu trop bu et une chose en entraînant une autre c’est arriver.
Ruthie n’en revenait pas elle croyait que ce serait leur première fois à tout les deux qu’en le moment serait arriver.Mais elle voyait qu’elle c’était tromper.
Ruthie : Il faut que je rentre.Et ce n’est pas la peine que tu m’appelle.
Martin : Ruthie…attends…
Ruthie : Je croyais que tu m’aimais….
Martin : Je t’aime plus que tout,je pourrais donner ma propre vie pour toi et même plus si je le pouvais.
Ruthie : Mais tu….
Martin : Quoi ?
Ruthie : Tu à….
Martin : Mais cette fille ne représente rien à mes yeux par contre toi tu est toute ma vie.
Ruthie : Je ne sais pas si je dois te croire.
Ruthie ouvrit la porte et sortit elle espérait de tout son cœur que Martin la suivrait mais celui-ci était rester chez lui comme immobiliser par les paroles de sa bien aimée.Elle venait de le rejeter et ce qui pouvait lui arriver de pire.Il avait peut être perdu la femme de sa vie.
Tout le monde commençait à s’inquiéter,Ruthie n’était toujours pas rentrer et elle avait promis de rentrer pour le dîner et elle tenait toujours ses promesses.Annie était assisse et avait le téléphone près d’elle au cas ou Ruthie appellerait.
Eric : Elle est peut être toujours chez Martin ?
Annie : Oui.Mais cela fait une heure qu’elle devrait être rentrer.
Simon : Appelle chez Martin et …..
Annie : Non,je ne peut pas appeler car si la ligne est occuper elle ne pourra pas nous joindre.
Eric : Ta mère à raison je vais aller chez Martin et Simon tu va chercher dans les parages.
Simon : Je vais aller chez Lucy et Kevin,elle est peut être chez eux.
Annie : Mais elle nous aurais appeler.
Eric : Peut être qu’elle s’est disputer avec Martin et qu’elle a voulu en parler avec Lucy et elle n’a pas vu le temps passer.
Annie : Oui peut être.Mais je préfère que vous allier voir et moi je reste ici garder les jumeaux et au cas où Ruthie rentrerait.
Simon : On y va.
Simon et Eric sortirent de la maison et se dirigèrent chacun de leur côté.Simon avait à peine quelques mètres à faire,mais il les fit en courant.Il ne frappa même pas à la porte et entra dans la maison de sa sœur aînée.Il tomba nez à nez avec Cécilia.
Cécilia : Fait moins de bruit.Savannah est en train de dormir.
Simon (hors d’haleine) : Tu n’aurais pas vu Ruthie ?
Cécilia : Non.Pourquoi ?
Simon (reprenant son souffle) : Elle n’est pas rentrer dîner et elle à promis à nos parents de rentrer à l’heure et elle tient toujours ses promesses.
Cécilia : Et elle était où ?
Simon : Chez Martin.Mon père est parti voir si elle était toujours là-bas.
Simon s’assit sur le canapé et regarda Cécilia,elle était toujours aussi belle.Il savait qu’il ne devait pas penser à ça mais il ne pouvait s’empêcher de la regarder c’était plus fort que lui.Elle se retourna et leurs regards se croisèrent.
Cécilia : Pourquoi tu me regardes ?
Simon : Pour rien….Enfin il y quelque chose mais j’ai peur de te le dire.
Cécilia : Tu a peur de quoi ?
Simon : Que tu me repousse.
Cécilia ne comprenait pas vraiment ou il voulais en venir.Elle s’approcha et s’installa à côté de lui et le regarda droit dans les yeux.Il avait le même regard que quand ils sortaient ensemble et cela lui serra le cœur.
Cécilia : Tu peut tout me dire,on est amis ?
Simon : C’est ça le problème
Cécilia : Tu ne veux plus être ami avec moi ? C’est à cause de qui ? De Martin ?
Simon : Qu’est-ce que Martin vient faire la dedans ?
Cécilia : Je ne sais pas.Alors dit moi ce que tu veux me dire.
Simon ne savait pas si il devait lui dire,il ne savait pas comment elle allait le prendre.Elle ne ressentait peut être plus rien pour lui et il préférais rester avec ses sentiments que de se voir rejeter.
Simon : Je n’est pas envie de te le dire.
Cécilia : Dit le moi ou sinon je ne t’adresse plus la parole Simon Camden.
Simon : J’ai parler avec Martin et je me suis rendu compte que je ressentais toujours quelque chose pour toi.Et je ne voulais pas te le dire car j’avais peur que tu me rejete et je viens juste de me rendre compte que….
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Cécilia l’avait embrasser.Simon répondit avec fougue à son baiser,il avait attendu ce moment depuis tellement longtemps.
Simon : Alors…
Cécilia : Moi aussi je ressent toujours quelque chose pour toi et moi aussi j’avais peur de te l’avouer.Mais je vois que j’ai eu tord car on a perdu beaucoup de temps.
Simon se pencha et l’embrassa à nouveau quand Savannah décida de se réveiller.Cécilia le regarda en souriant.
Cécilia : Il faut que j’aille la voir et toi aussi tu doit y aller.
Simon : Pourquoi ?
Cécilia : Ruthie ?
Simon : Je l’avais oublier bon je vais rentrer chez moi pour l’attendre avec ma mère si tu veux tu peut venir avec moi.
Cécilia : Mais ça ne va pas plaire à Lucy et Kevin ?
Simon : Tu n’à qu’a les prévenir et leur dire pour Ruthie.
Cécilia : D’accord.
Elle se leva et se dirigea vers le téléphone.Simon lui monta à l’étage pour aller chercher Savannah et quand il redescendit il vit que Cécilia était déjà prête.
Cécilia : Elle a dit que dès qu’elle pouvait elle et Kevin rentreraient pendant ce temps elle est d’accord pour que j’aille chez tes parents.
Ils sortirent de la maison et se dirigèrent vers la grande maison des Camden.
Eric (sur le pas de la porte) : Bonsoir Martin.
Martin (surpris) : Monsieur Cambden ? Que faites-vous là ? Ruthie va bien ?
Eric : Ah… Elle ne se trouve donc pas chez toi ?
Martin : Non, nous nous sommes disputés tout à l’heure et elle s’est sauvée précipitamment. Je n’ai pas pu la suivre car j’attendais un coup de téléphone important de mon père, mais… Rassurez-moi, vous cherchez simplement à m’effrayer…
Eric : Malheureusement non. Elle n’est pas rentrée pour dîner et… Nous ne savons pas où elle est…
Martin : Vous avez essayé chez Lucy ?
Eric : Simon devait s’y rendre mais il aurait appelé s’il y avait du nouveau. Je doute donc que nous ayons des chances de ce côté… Et comme Ruthie est têtue, il est fort probable qu’elle…
Martin (terminant sa phrase) : Qu’elle erre dans la ville en ruminant sa peine !
Eric (dans un souffle) : Oui…
Martin (paniqué et saisissant son manteau) : Dans ce cas il ne nous reste qu’à sillonner les rues afin de la retrouver !
Eric : Mais si elle revient ici…
Martin (lui lançant un regard lourd de sous-entendus) : Vous pensez vraiment qu’elle se tournera d’elle-même vers moi après une dispute ?
Eric (embarrassé) : Non, surtout si elle est persuadée d’avoir raison ! Je sillonne le nord de la ville, occupe-toi du sud.
Martin (refermant la porte derrière lui) : Bien !
Eric (se dirigeant vers sa voiture) : N’oublie pas de me contacter ou d’appeler Annie si tu as du nouveau, j’en ferai de même et surtout… (ses yeux exprimèrent à la fois la gratitude et l’inquiétude) Fais bien attention à toi, les routes sont glissantes alors ne prends pas de risques inutiles…
***
Ruthie (émue et grelottant) : Pourquoi tu pleures ?
Martin : Parce que j’ai eu peur. Et parce que je t’aime…
Ruthie (cherchant à capter son regard) : Comment m’as-tu retrouvée ?
Martin (plongeant ses yeux dans les siens) : C’est ici que je t’ai embrassée pour la première fois. C’est ici que mon cœur a commencé à battre alors je me suis dit que si tu ressentais le millième de ce que j’éprouve…
Ruthie : Je suis parvenue à ce banc sans réfléchir, comme si mes pas avaient été guidés…
Martin (murmurant) : Comme si j’étais le seul à pouvoir te retrouver…
Martin : Je t’aime, Ruthie. Cesse d’en douter et fais-moi confiance. Je pourrais tuer pour toi, je pourrais mourir pour toi ! Je ferais n’importe quoi pour que tu sois heureuse !
Ruthie (tristement) : Mais tu ne m’as pas attendue…
Martin : Je le regrette, j’aurais tellement voulu t’offrir ma première fois…
Ruthie (les yeux ruisselants de larmes) : Mais c’est trop tard ! Tu en as aimé une autre et…
Martin : Je ne l’ai pas aimée, je la connaissais à peine.
Ruthie : Alors pourquoi ? Pour quelle autre raison as-tu fais l’amour avec cette fille ?
Martin (s’indignant) : Je n’ai pas fait l’amour avec elle, j’ai couché avec elle !
Ruthie : Je ne vois pas la différence.
Martin : Moi je la vois, je n’aimais pas Sandy ! J’avais bu, nous nous trouvions dans une soirée où les remarques grivoises fusaient et où je me sentais totalement incompétent en la matière ! J’étais complètement désinhibé, même si j’avais encore conscience de mes actes. Alors oui, j’ai couché avec elle pour le sexe, pour avoir un peu d’expérience mais je ne ressentais rien pour elle. Ce n’est pas l’amour qui m’a poussé dans ses bras ! Et maintenant que je sais ce qu’être amoureux signifie, je ne veux plus commettre la même erreur ! Je ne veux pas coucher avec toi, Ruthie !
Ruthie (souriant) : Tu sais que sans ce discours, j’aurais pu mal prendre cette réplique…
Martin (le plus sérieusement du monde) : Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie de te faire l’amour, de sentir tout ton corps contre moi, de partager avec toi un moment si intime que personne ne pourra en faire autant. Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie de te posséder pour moi tout seul, de te protéger toute ma vie, d’unir nos corps comme nous unissons nos âmes. Je te mentirai si je te disais que je n’ai pas envie que la petite femme que tu es devenue se fonde en moi pour mieux l’aimer… A chaque seconde, j’ai l’impression d’imploser : je n’arrive plus à respirer lorsque tu es près de moi et je souffre le martyr lorsque tu t’éloignes. Je t’aime, je…
Martin (murmurant de nouveau) : Mais tu n’es pas encore prête, ma chérie.
Martin : Je t’attendrais parce que je ne désire que toi. Je veux que tu sois la première avec laquelle je ferais vraiment l’amour…
Ruthie : Je devrais peut être te rendre ton manteau…
Martin : Non, mais il vaudrait mieux rentrer si tu ne veux pas que je me transforme en glaçon avant la fin de la nuit.
Ruthie : Tu vas attraper une pneumonie.
Martin : Je m’en fiche, tout ce qui m’importe ce soir, c’est de t’avoir retrouvée.
Elle l’embrassa furtivement pour le remercier et grimaça.
Ruthie : Je ne suis pas certaine de pouvoir marcher.
Martin : La voiture est garée au niveau de la promenade, tu ne veux tout de même pas que je te porte !
Ruthie (retrouvant son humour) : Si, pourquoi pas !
Martin (riant) : A vos ordres, princesse ! Mais ce sera uniquement pour ce soir ! (il se leva, passa un bras en dessous des genoux de l’adolescente, un autre autour de ses épaules et la souleva sans la moindre difficulté)Ruthie (se moquant) : Quel homme !
Martin : Avec ton poids plume, ce n’est pas trop difficile mais ne profite pas trop de la situation, je pourrais bien choisir de te jeter dans la neige !
Ruthie : Vraiment ?
Martin : Pas si tu m’embrasses et si tu me promets de venir me voir au prochain match de base-ball.
Ruthie : Pour le sport, c’est d’accord, mais pour le baiser, tu devras attendre que nous nous trouvions dans un endroit un peu plus chaud.